LA DEPRESSION

La dépression (également appelée trouble dépressif) peut être confondue avec une « déprime » passagère ou un simple « coup de blues ». Or il s’agit d’un véritable trouble psychique, ou plutôt d’une famille de troubles. Ces troubles dépressifs se manifestent par une humeur tristeune perte d’intérêt pour toute activité et une baisse de l’énergie.

Les autres symptômes sont une diminution de l’estime de soi et de la confiance en soi, une culpabilité injustifiée, des idées de mort et de suicide, des difficultés à se concentrer, des troubles du sommeil ou une perte d’appétit, comme le précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La dépression peut aussi s’accompagner de symptômes physiques.

Les troubles dépressifs peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie affective, familiale, professionnelle et sociale de la personne concernée. Malgré ces difficultés, il est possible de se rétablir d’une dépression.  


ANXIETE, PHOBIES & TOC

L’anxiété, c’est à dire la crainte d’un danger, est présente chez tous les individus. Cette émotion constitue une réponse à une situation potentiellement inquiétante. Elle est souvent ressentie comme désagréable. Les scientifiques considèrent cependant qu’elle joue un rôle dans notre capacité à affronter le danger et à nous adapter à une situation nouvelle

L’anxiété peut devenir problématique lorsqu’elle devient trop intense, ou envahissante au point de perturber le quotidien. Cette anxiété peut alors prendre plusieurs formes. Il peut s’agir de troubles anxieux, parmi lesquels le trouble anxieux généralisé (TAG), l’attaque de panique qui peut entraîner le trouble panique, les phobies. Il peut s’agir d’un trouble obsessionnel compulsif, ou TOC. Ce dernier constitue une catégorie distincte dans la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM 5, 2013), l’une des deux classifications reconnues à l’échelle internationale. 

Les troubles anxieux et le TOC peuvent avoir des conséquences importantes sur notre vie affective et familiale, sur notre travail et nos loisirs. Malgré ces difficultés il est possible de se rétablir de ces troubles.


TDAH : Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Es-ce une maladie?

Non, le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble du neurodéveloppement associant 3 symptômes, dont l’intensité varie selon la personne :

  1. le déficit de l’attention : l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue ;
  2. l’hyperactivité motrice : une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent ;
  3. l’impulsivité : la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres.

Le TDAH nécessite un accompagnement lorsque ces symptômes altèrent de manière durable et significative la qualité de vie de l’enfant ou de l’adolescent, dans les différents environnements (famille, école, extra-scolaire).


TROUBLES ADDICTIFS

Les troubles addictifs sont liés à l’utilisation de substances entraînant une dépendance, telles que l’alcool, le tabac ou les drogues. Ces substances, dites psychoactives, modifient notre fonctionnement mental. Elles sollicitent de manière excessive le circuit de récompense dans notre cerveau, celui qui produit la sensation de plaisir. A force, il devient impossible de se passer de ces substances. Cela a des conséquences négatives sur notre santé physique et mentale. 

Les troubles addictifs incluent l’alcoolisme, le tabagisme, les toxicomanies (consommation de cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines, dérivés de synthèse tels que méthamphétamine, poppers, etc.), l’addiction à certains médicaments (morphine, anti-douleur, etc.), au protoxyde d’azote appelé “gaz hilarant”, mais aussi les addictions à un comportement, comme la pratique des jeux de hasard (cartes à gratter, loto, machines à sous), d’argent (tiercé, poker, roulette), les écrans (smartphone, ordinateur, télé, tablette), le sexe ou les achats compulsifs.

Depuis la publication de la 11ème édition de la Classification internationale des maladies, la CIM-11, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les troubles addictifs sont nommés  troubles dus à l’utilisation de substances ou à des conduites addictives

Les troubles addictifs peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie affective, la famille, les amis et le travail. Malgré ces difficultés, il est possible de se rétablir de ces troubles.


TROUBLES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES (TCA)

L’anorexie mentale est un trouble des conduites alimentaires (TCA), c’est-à-dire une perturbation de la relation à l’alimentation. Elle se caractérise par une perte de poids intentionnelle. Les personnes les plus concernées sont les jeunes filles, à l’adolescence, mais cela peut aussi toucher les jeunes hommes. 

L’anorexie, comme les autres TCA, peut avoir des conséquences importantes sur notre vie affective, familiale, sur les études, le travail et les relations amicales. Malgré ces difficultés, il est possible de se rétablir de ce trouble.

La boulimie est également un trouble des conduites alimentaires. Elle correspond à une envie irrésistible de manger beaucoup et vite, un comportement qu’on appelle hyperphagie. Cette pulsion se manifeste dans des moments de crise, sans aucune sensation de faim ni sentiment de plaisir. La quantité de nourriture consommée est importante. Celle-ci peut être ingérée sans être mâchée. 

Ce trouble a des points communs avec l’anorexie, notamment la préoccupation excessive du poids et des formes du corps.


TROUBLES STRESS POST-TRAUMATIQUE

Certains évènements, dans notre existence, peuvent produire un traumatisme. Ce risque existe lorsque notre vie est menacée, que nous sommes exposés à la mort d’autres personnes, que nous subissons des violences psychologiques, physiques ou sexuelles. Le traumatisme psychologique peut se définir comme une expérience dans laquelle nos capacités de défense psychiques ne sont pas suffisantes. On l’appelle aussi “psychotrauma” pour le distinguer des traumatismes physiques. 

Voici des exemples d’évènements susceptibles de provoquer un traumatisme : un accident de la route, un accident du travail, une maladie grave, le fait d’être témoin d’un geste suicidaire, un inceste, un viol, des maltraitances psychologiques dans l’enfance, le harcèlement à l’école, des violences dans le couple, l’inondation de sa maison, un attentat, une guerre.

Le traumatisme entraîne des manifestations particulières comme des cauchemars, le souvenir de l’événement qui surgit dans les pensées ou le fait de se tenir en permanence sur ses gardes. Celles-ci diminuent le plus souvent au fil du temps, grâce aux ressources que nous trouvons en nous-mêmes et autour de nous pour faire face au traumatisme. Quand ces manifestations persistent après plusieurs semaines et perturbent de manière importante notre quotidien, il peut s’agir d’un trouble de stress post-traumatique.